Ici, les conseils apportés en impro théatrale peuvent être utile à l’orateur (Toastmasters). En effet contrairement à l’impro théatrale on ne joue pas de personnage et l’objet doit rester un discours et non une saynète théatrale. On peut utiliser des techniques de théatre ( placement du corps, voix, gestuelle, lâché prise ) mais on ne joue pas la comédie…. ( sauf dans certaines "catégories" de discours ).
Ce n’est pas une chose facile à faire, car parler d’un sujet au hasard, sans le préparer, est une technique qui n’est pas donnée à tout le monde. Si vous voulez améliorer votre niveau en improvisation théâtrale, voici quelques principes pour en devenir maître :
Keith Johnstone est un dramaturge britannique et l’un des pionniers de l’improvisation théâtrale.
Il est notamment connu pour ses ouvrages sur l’improvisation (Impro : Improvisation and the Theatre et Impro For Storytellers) et ses grands préceptes.
Ainsi, selon lui, l’improvisation théâtrale repose sur :
Quels sont les enjeux relationnels et dramaturgiques qui soutiennent les Comédiens et l’histoire ? Plus ces histoires sont simples, plus celles-ci seront identifiables à titre personnel par les spectateurs.
L’improvisation, ça n’est pas du débat d’idée. Les Comédiens ne sont ni sensés discuter de leurs idées sur scène ni tenter d’avoir la « bonne idée ». En d’autres termes, il convient de chercher des moteurs de jeux dans le jeux physique, les émotions ou encore un aspect situationnel qui sera source d’inspiration à « la bonne idée ». Commençons par jouer et réfléchissons ensuite ! Les scènes sont bien plus efficaces.
L’inconfort de savoir où l’on se dirige pousse bien souvent les Improvisateurs à un flot de parole ou une ribambelle de mouvements s’enchaînant à un rythme assourdissant. « Less is more » et c’est aussi valable en improvisation. Confiance dans ce qui est en train d’être produit, même si l’on en a pas conscience de prime abord.
Il existe un joueur avec lequel les Comédiens doivent être en interaction permanente : le public ! S’il n’est pas présent sur scène, il n’en représente pas moins le baromètre permanant sur lequel les Comédiens peuvent s’appuyer tant pour leur inspiration que pour leur confiance dans le jeu.
Il est très rare que le public « condamne » un Comédien qui donne toute son énergie, même s’il rate une scène. Cela peut arriver mais doit tout de même représenter une petite partie du spectacle. Sans quoi le public aura mal pour nous !
Commencer par jouer et faire sans savoir où l’on va ! Cela peut durer de longues minutes et s’oppose de façon radicale à notre façon d’être au quotidien. Le résultat est toujours le même : suffisamment de confiance et d’écoute permettront une écrite spontanée bien mieux réussie.
Il est fondamental de ne pas s’appuyer sur de l’acquis en improvisation théâtrale. La nécessité de rechercher constamment sa zone d’inconfort nous permet d’évoluer. A chacun de connaître et maîtriser son rythme de progression.
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